Philosophique & sociétal
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- Rassembler ce qui est éparsC’est un leitmotiv maçonnique bien connu des initiés qui semble donner le nord à tous les maçons expérimentés, maîtres et plus encore à ceux évoluant au-delà des loges symboliques. Mais finalement réfléchissons ensemble sur l’origine et le présent de cette locution afin de définir s’il a réellement un sens dans l’objectif que nous nous fixons au fur et à mesure de notre évolution maçonnique. Pour bien aborder la signification de ce terme il faut rappeler donc les origines de notre ordre, qu’elles soient opératives ou spéculatives, celles-ci se fondent sur un mouvement corporatif et mutualiste, en somme une fraternelle professionnelle. De fait, rassembler
- Le but c’est le cheminNombreux sont les objectifs qui nous sont assignés ou que nous nous assignons dans la vie, moins évidents sont les buts dans l’existence, plus obscur encore est le but, que je définirais comme ce que l’on se propose d’atteindre. Un point, un niveau, des coordonnées, un état précisément définis, ce qui paraît dès lors n’avoir avec le chemin qu’un rapport antinomique, car le chemin relie, assure la transition entre un lieu et un autre, un état à un autre, une qualité à une autre. En s’appuyant sur ces premières définitions de chemin et de but, il conviendrait de s’opposer à cette définition du but qui
- De l’Ordre Symbolique Humain (partie 2/2)Suite de l’article Les zones érogènes du corps La science psychanalytique[3][4] nous a appris que l’organisme humain est sous la gouverne d’un certain nombre de zones érogènes. Par zones érogènes il faut entendre les parties du corps qui sont particulièrement investies par l’énergie psychique, c’est-à-dire par la libido. Ce sont les zones orale, anale, urétrale et génitale. Au cours du développement psychosexuel de l’enfant, la libido se fixe, en effet, successivement sur les extrémités supérieure et inférieure du tube digestif, sur l’orifice de l’excrétion urinaire et sur les organes assurant la fonction de reproduction. Ainsi, il est admis aujourd’hui que le
- De l’Ordre Symbolique Humain (partie 1/2)Les trois champs de la connaissance. La question de comprendre ce qu’est le « connaître » est d’une nature évidemment philosophique, de même que la distinction qui est à faire entre la connaissance et le savoir. Il semble, cependant, que la capacité de connaître et la connaissance qui en résulte ont à voir avec une modification de l’être, une évolution ontologique du sujet, comparable aux processus de germination végétale ou de génération animale. Autrement dit, connaître, ainsi que la langue française le suggère, est une action intimement associée à la conception, à l’acte de naissance et d’une manière plus générale, au phénomène
- KEMIA, le chemin des terres noires (épisode 1)Les amusements incomplets de l’imaginatio vera Mes frères, la franc maçonnerie ne se révèle que de l’intérieur et nous devons porter ce qui est au- dedans vers l’au-dehors. Et pas l’inverse. S’il est vrai que le travail intérieur a besoin d’être épuré en laissant les métaux à la porte du temple c’est-à-dire de soi-même, nous verrons que beaucoup de connaissances c’est-à-dire les co-naissances, ceux qui nous accompagnent à naitre et à nous révéler de l’intérieur, et bien tout ceux-là sont d’héritage historique. Toute la science se trouve dans les chiffres mais sans aucun doute encore plus dans les mots et
- La révolution maçonnique arrive t’elle ?Le COVID a bousculé l’ordre établi de nos sociétés et la Maçonnerie n’y a pas échappé. Les Maçons se posent depuis des questions et les obédiences peinent à se stabiliser. Une révolution maçonnique est elle en approche ?
- Je suis ce que je chercheLe but de cet exposé est de disserter sur la citation “Je suis ce que je cherche”. Cette citation est attribuée au poète grec Pindare du Vème siècle avant J-C. Dans un premier temps, j’analyserai le caractère paradoxal de cette phrase. Ensuite, je tenterai de concilier ce paradoxe par le prisme de l’existentialisme ainsi que des principes antiques socratiques. Et enfin j’ancrerai cette citation dans le cadre de la symbolique de la Franc-Maçonnerie. Commençons par analyser la construction syntaxique de cette phrase. En effet, elle peut sembler à première vue paradoxale: – Comment peut-on être quelque chose que l’on cherche?
- Le bonheurAu Rite Opératif de Salomon, rite auquel je travaille, la règle spirituelle expose que l’Art Royal consiste, notamment, à pratiquer la science du bonheur. On dit également que la franc-maçonnerie offre une voie initiatique où chacun pourra emprunter celle qui lui semblera la meilleure pour sa propre recherche du bonheur. Il est donc beaucoup question de bonheur. Comment positionner ce bonheur au sein de la franc-maçonnerie et dans notre démarche ? Rechercher le bonheur c’est bien, mais encore faut-il savoir quelle sorte de bonheur nous recherchons. Car il y a plusieurs notions de bonheur. Il y a bien sûr le
- La patienceLe pèlerinage spirituel est un chemin parsemé d’embûches, il n’est possible que grâce à la persévérance, la vigilance pour déceler les multiples visages de l’ego. La patience est la mère de toutes les vertus, tue l’orgueil des ambitions, porte l’amour Fraternel et la paix intérieure. Mais comment pourrait-on pratiquer la prudence, la tempérance, la générosité, la tolérance, la compassion, la douceur, l’humilité, et aussi cette vertu qui couronne toutes les autres, l’amour, sans être patient avec soi-même et les autres ? la patience s’acquiert et s’exerce ; elle demande un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est
- IntrospectionIl y a autant de destins individuels que de francs-maçons, un objectif commun doit toutefois nous rassembler : le perfectionnement de soi-même, fondement du processus initiatique. Alors qu’il n’est encore que néophyte, celui qui entre dans le cabinet de réflexion est interpellé par le terme V.I.T.R.I.O.L : Visite l’intérieur de la Terre, en (te) rectifiant tu découvriras la Pierre Cachée. Visite l’intérieur de la Terre ! La démarche se limite t-elle aux quelques minutes passées dans le cabinet de réflexion ? Évidemment non, mes FF. Ce sera le travail de toute une vie de maçon, commencé dès avant l’initiation, et
- Tempus MasonicaLe temps est une chose toujours difficile à penser. C’est une question universelle, omniprésente, mais qu’on évoque souvent sans vraiment la penser. Le temps passe vite, on manque de temps. On veut prendre le temps. Tout se passe comme si le temps était toujours une quantité, mais que l’on en ignorait la qualité. Il est certes un temps qui se mesure objectivement. Le temps cosmologique, celui des unités de temps, des rotations des astres, celui de la date d’aujourd’hui, en l’an 2021 après J.C. Mais nous le répétons, ce temps-là n’est qu’un repère, un moyen de s’orienter. Et même celui-ci,
- La fraternitéLa notion de « Fraternité» a une double histoire : étymologique et sociologique.Du côté de l’étymologie, il semble qu’il faille remonter au vieux sanscrit pour voir apparaître le terme «bhratar » avec le sens de « frère» au sens large de parent proche. Ce serait cette racine sanscrite que l’on trouve dans la Grèce antique, au travers du terme «phrater», membre de la phratrie.Selon une autre source, mais qui rejoint cette première, le sens originel du mot fraternité viendrait du latin « fraternitas » qui fait référence à la relation entre frères ou encore entre peuples. La fraternité servant à désigner alors
- La place de la Laïcité au sein de la RépubliqueLe principe de laïcité, qui exprime les valeurs de respect, de dialogue et de tolérance, est au cœur de l’identité républicaine de la France où tous les citoyens ont à vivre ensemble. Au Moyen Age, “laïque” se disait d’un chrétien baptisé ne faisant pas partie du clergé mais du peuple (laïque vient du grec laikos, dérivé de laos, peuple). A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, la laïcité s’est entendue comme une doctrine visant à la neutralité entre les différentes conceptions religieuses et philosophiques, notamment au sein de l’école. Plus généralement et au niveau institutionnel, elle désigne la
- Le miroirLorsque nous entendons ce mot nous pensons logiquement au miroir de notre salle de bain ou à celui se trouvant dans l’entrée de notre domicile. Mais en dehors de ces deux exemples, nous retrouvons bien évidemment le miroir ailleurs, comme par exemple dans le reflet de l’eau, via la camera frontale de nos téléphones, dans les rétroviseurs de nos voitures ou simplement dans le reflet des vitrines dans la rue. Au quotidien, le miroir connait de nombreuses utilisations. Le plus souvent nous l’utilisons pour vérifier que l’image que nous y reflétons correspond visuellement à la norme que nous nous imposons,
- C’est quoi un rituel ?« Au ROS, nos rituels sont très forts, parfois avec des expressions très lourdes de sens (un seul exemple, au 1er degré : « la couped’amertume » … il y en a mille) alors au fond, un rituel, c’est quoi pour vous ?Une évocation, un souhait, une mise en condition, un usage, un enseignement, une invocation, des symboles, une habitude, unthéâtre, une sacralisation, une poésie, un règlement, un cérémonial, une pratique, une appartenance… ». Ce qui suit n’est certainement pas une réponse au sujet proposé. Il n’y a évidemment pas de réponse, ou plutôt, il y a autant de réponses
- Réactions aux manquements profanes« Espérance, confiance et joie » Cette confiance, cette espérance, et cette joie que nous pratiquons dans nos temples, nous sont parfois refusées dans le monde profane. Comment réagissez-vous à ces manquements de la part de l’autre : indifférence, colère ? Ou bien : pardon, oubli, les deux, l’un des deux… ? La question qui intéresse dans ce sujet est le pardon. Chacun de nous a été « victime » d’une « faute ». Employons des guillemets car parler de faute et devictime, c’est déjà donner sa vision de la chose. Il faut laisser la part à l’erreur de jugement,
- L’Univers observable & la LogeQui ne s’est jamais demandé quelle était la taille de l’univers ? “L’univers observable” est défini par la distance mesurée des rayons de lumière issus des autres astres que nous avons pu observer depuis le big bang, c’est à dire depuis plus de 13,7 milliards d’années. Ces photons voyagent à la vitesse de la lumière. Progressivement après des milliards d’années, ils nous arrivent inexorablement et enrichissent notre connaissance. La Terre est bien entendue le centre de notre univers observable. Ainsi comme si nous tracions un cercle au compas, tout ce qui est intérieur est notre capacité à savoir. À ce jour
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