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Conférence-lunch 13/01/23 : symbolisme ou occultisme

Conférence-lunch à 12h30 en compagnie de Daniel Guéguen, auteur du catalogue « Doudelet, franc-maçon et théosophe » (Atelier symboliste, Bruxelles), qui reviendra sur l’adhésion de Doudelet à la loge La Liberté de Gand et sur l’exposition de 1917 à Rome. Conférence dans le cadre de l’exposition LES PORTES D’OR. CHARLES DOUDELET (1861-1938) ET LE SYMBOLISME Du 22/10/22 au 05/03/23 « J’entends par symbolisme l’essence même de l’Art, l’intérieure splendeur qui donne à telle œuvre un rayonnement magique, qui fait qu’on la sépare et qu’on l’admire comme un diamant parmi des cabochons de verre. » Charles Doudelet, L’Idée libre, 1901 Né à Lille en 1861, Charles Doudelet s’installe à Gand après le décès de son père en 1877. Il devient le dessinateur attitré de l’Université et développe, entre 1887 et 1902, un réseau artistique en participant à de nombreuses expositions, Salons et revues, tout en devenant franc-maçon. C’est à cette période que débute une relation amicale avec l’écrivain Maurice Maeterlinck. Ensemble, ils conçoivent de nombreux projets comme des décors de théâtre, mais aussi des illustrations dont les célèbres Douze Chansons (1896). En 1902, Doudelet reçoit une bourse de quatre ans pour étudier à Florence où il fréquente les bibliothèques et copie les livres précieux. Il s’installe à Livourne puis à Rome avant de revenir à Gand en 1926 pour y finir sa vie (1938). Intellectuel passionné, Doudelet s’est illustré par sa polyvalence et son audace graphique. Il fait partie de ces artistes belges symbolistes à (re)découvrir absolument. L’exposition au musée Rops se concentre sur les années symbolistes de Doudelet dès les années 1890, avec un focus sur les œuvres qu’il présenta en 1917 à la Ligue Théosophique de Rome. Son admiration pour la peinture flamande et la Renaissance italienne, sa fascination pour les figures chrétiennes, la déclinaison graphique de thèmes chers à Maeterlinck, toutes ces différentes facettes permettent de suivre l’évolution d’un artiste en perpétuelle quête spirituelle. L’exposition donne une part importante aux livres, revues et périodiques illustrés, ainsi qu’aux documents d’archives. Le musée des Beaux-Arts de Gand (MSK), partenaire du projet, a sorti d’un fonds inédit d’archives des œuvres révélant des aspects inconnus de l’artiste. « Les portes d’or, ce sont celles qui ferment le temple du reste accessible qu’aux âmes privilégiées de toute préoccupation matérielle », écrivait l’artiste en bas d’une gravure. Art, symbolisme et spiritualité convergent chez Doudelet, un artiste inspiré par l’iconographie chrétienne et occulte. Commissariat d’exposition : Denis Laoureux, ULB, en collaboration avec l’Atelier symboliste et Jan Boddaert, collectionneur. Dans le cadre des festivités pour les 225 ans d’existence du MSK (Gent), le « plus vieux musée de Belgique » mettra également Charles Doudelet à l’honneur. Infos : www.mskgent.be.

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