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Les amusements incomplets de l’imaginatio vera

Compagnon, le compas-gnomom

« les Rayons de miel des Abeilles sont eux-mêmes d’une telle régularité que leurs intersections mutuelles dessinent trois Losanges au fond de chaque Cellule (Le Jardin de Cyrus, p. 46).»

De la colonne SUD vers la sortie l’OUEST.  Si nous pouvions associer un angle à ce degré, et symboliser la mission  du compagnon, ce serait 90 degrés. 

L’on calcule l’azimuth d’un astre à partir du sud en astronomie.  SUD comme la colonne sud du compagnon. Et sa sortie à l’OUEST vers la découverte et l’exploration pour tenter de devenir « celui qui sait ». Du SUD à l’OUEST cela fait 90 degrés en astronomie. Vérification est faite. Notre compas-gnon est à sa place juste et parfaite en angle droit de l’Ouest. À l’équerre donc.  Car Gnomon est l’autre nom de l’équerre et signifie aussi « celui qui sait » en Grec. Ou celui qui va savoir.

Un gnomon en latin est l’indicateur, instrument de connaissance, c’est un instrument astronomique qui visualise par son ombre les déplacements du Soleil sur la voûte céleste.

Sa forme la plus simple est un bâton planté verticalement dans le sol. 

Le soleil marque sa course et le gnomon en créé le reflet ombré. En différents angles, il fait correspondre alors sur le SOL différents angles du soleil par rapport à l’équerre. 

Continuons d’imaginer et amusons nous, avec le compas et ce gnomon. Que nous nous essayions à de folles entreprises d’associations d’idées surtout. Par Différents angles de vues. Nulle peur de nous tromper, et encore moins d’être rectifié. Alors Imaginons. Et surtout avec amusements.

Si le soleil joue des « tours » autour du gnomon, nous pourrions lui en jouer « Un ».

Et si nous mettions notre gnomon de manière permanente à 180 degrés du soleil  ? Au Midi. 

De la colonne SUD du compagnon à l’OUEST vers la sortie. Si nous recevons le soleil du dessus. Nous sommes alors sans ombre. Rappelons nous le Compagnon toque à la porte de la Chambre des Compagnons à l’heure du midi en s’exposant à la lumière d’un juge a qui rien ne demeure caché. Le Midi. Ou aucune ombre ne persiste autour du gnomon. C’est une réalité céleste aussi. 180 degrés et puis plus rien.  

Notre compagnon est donc à la perpendiculaire des choses. Perpendiculaire vient de « perpendere » qui signifie peser, évaluer, estimer. Nous avons donc deux notions: peser et angle droit.

Ainsi à 90 degrés nous pesons. Nous pesons et évaluons les choses avec discernement. Les yeux, les oreilles, tous les sens doivent aider. La force de gravité nous attire. Le fil à plomb nous montre la direction. La pesanteur. Le centre. Toujours, le  « perpendere » et la pesée.

Une fois éprouvé à angle droit. Une fois prouvé « gnomon », ainsi orienté par le fil à plomb aligné avec le soleil extérieur sans ombre possible, en transparence de soi, nous allons plonger et rectifier en fonction de la gravité terrestre. Grâce au lourd. Au plomb. Le plomb nous montre le chemin.  

Au plus profond de nous même. Un soleil, un métal, un liquide, une pierre, pour le moment tout cela est caché. Nous ne savons pas.

Caché comme ce qu’il y’a dans Le SOL… En espagnol SOL signifie soleil, le SOL en français signifie la terre, le plancher. Deux langues frontalières, l’une miroir de l’autre. Séparés par les « PYR-EST NÉES», PYR, le feu. 

Pour ces deux « langues », langues étant l’anagramme de « angles », Le SOL est caché dans le SOL. La lumière dans la matière. Deux notions qui paraissaient opposées. On nous Indique alors qu’elles sont  jumelles. Les deux Saint jean ? Le dieu Janus ? Castor et Polux ? Deux soleils jumeaux. Un binaire ca fait du BI-UN.    

Mais le soleil caché ? Cela ne rappelle t il pas  quelquechose ? Soleil caché ? N’y a t’il pas une formule qui incite à découvrir quelque chose de caché ?

La pierre cachée non ? 

Il y a bien une formule faite de mots. De nombres peut être aussi. Si tant est que les mots soient uniquement des Mots. Car l’alphabet nous apprend que les mots sont aussi des chiffres numérotés de 1 à 26. Ils sont donc aussi mathématiques. 

Mais revenons à notre formule:  c’est VITRIOL ou plus exactement, et on l’oublie souvent, VITRIOLUM.

« Visita Interiora terrae rectificando invenies occultum lapidem Ueritas medicinum. »

« Voyage au centre de la terre et en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée, véritable Medecine. »

Rectifier. Rectifier notamment les métaux. L’adepte alchimiste doit détruire le corps des métaux « souffrant », et les faire renaître sous une forme plus pure. Il y est question de mort. De renaissance. Alors l’objectif premier d’être sans ombre pour démarrer les travaux se dessine. Pure. Et sans attache. Être à 90 degrés en tant que compagnon puis aligner Gnomon et soleil. À midi. Colonne sud. Aucune ombre au tableau.

Et si notre compagnon ou notre compas-gnomon, permet de suivre le soleil extérieur et ses courses dans un cadran elliptique, c’est qu’il serait ainsi a la fois une équerre (angle)  et un compas (tracé sphérique et elliptique) à lui seul.  En fait une boussole pour lui même. En un même et seul outils. Il permettrait par l’étude des angles, de la géométrie et des courses cycliques, de rectifier le métal intérieur. Et grâce au plomb lourd par lequel le chemin est montré, qui donne la direction d’un centre au bout du fil, nous pourrons trouver le SOL intérieur. 

A Midi plein, je n’ai plus d’ombre. Mon travail peut commencer. N’est ce pas déjà un début ? Une telle transparence serait déjà une œuvre en soi n’est il pas ? Ou son début… et sa fin. C’est Selon. 

Aidons nous des angles. Cela nous y invite. La rectitude au sens géométrique et/ou morale, et ses 90 degrés que nous invitent à travailler le GNOMON. Ce serait déjà une clé pour être un futur homme debout. Et aligner quelquechose. Faire descendre l’un en l’autre. 

Je vais tenter d’aborder le problème sous un certain angle. Alors La rectitude ? Notre Gnomon. Ça tombe bien. Car quoi de mieux qu’un angle droit pour être « rectitude ».

Se concentrer c’est pouvoir. C’est ce que je crois en tout cas. Et c’est savoir peser aussi. Nous l’avons vu. Perpendere. La Pesée. La Perpendiculaire aussi. Concentrer donc. C’est rendre lourd quelque chose, le densifier en un point, par la concentration de l’énergie sur un point donné.  Une vrai méthode projection. Une quasi-recette.

Concentrer étymologiquement c’est faire « avec le centre » et projeter à partir de ce centre vers un angle ou l’extérieur ou…l’intérieur. Et par la raison, qui est savoir « peser » avec discernement, le poids, le plomb du fil, cela permet de réunir grâce à l’alignement à la gravité, LE SOL ET LE SOL. Le soleil extérieur et intérieur. Faire descendre l’un de l’autre. ou l’un dans l’autre.

Alors La rectitude ? Par sa géométrie et par sa rigueur graphique de pensée, elle permet la justesse du raisonnement. 90 degrés toujours. Puis Gnomon et soleil alignés. Pour qu’il n’y ait plus d’impureté. Plus d’ombre. Il faut être carré. Mais pas que. Car il y a le compas. 

Le compas. De compas-gnomon. 

Grace au compas, on arrondit les angles n’est il pas ? Par la géométrie du compas, que l’esprit représente, et de la boussole qui est son autre « nom », je ne perdrai pas le nord à trop devenir rigoureux. Car en alignant le gnomon à une heure précise, à midi plein. Je suis prêt. Je suis près. Mais il manque quelque chose.

Oui. Un peu de douceur ferait du bien. Que les choses s’arrondissent n’en serait que mieux.

La douceur, donne L’équilibre. L’équilibre émerge lorsque trois sommets sont bien en angle par la douceur. Le trépied. Avec de l’amour on arrive a tout. Avec la force du travail de l’esprit, ce que l’on appelle la spiritualité, la trinité, aidé de la rectitude et de la pesée, on devrait arriver en « haut ». 

Vous savez cette lettre si ronde. Cette lettre tracée par un compas. Le « O » de oiseau. Le « O » de « très haut », ou ce « trait haut » que je fais au styl « O » du bas vers le « O ». Ce trait qui relie deux points en passant par un milieu. Le diamètre. Pour aligner les soleils, les deux pierres peut-être, et la formule 2xPixR est excellente… Et arrondit les angles.

tous ces angles pour finir en « O ». L’histoire de « l’être » est dans la « lettre ». 

Le « O » qui nous « MONTRE »,  à condition d’être à l’HEURE, le bonheur du mi-dit, et qui est la première lettre après les lettres pivots du « Milieu » de l’alphabet « M » et « N ». Le passage dangereux et sulfureux entre le « AIME » ET « LA HAINE » que l’on dépasse pour aller vers le « Haut ». 

Alors soyons de bons compagnons, de bons compas-gnomons. À 90 degrés nous sommes préparés pour la verticale. Mais risquons d’être bloqués dans la N au beau milieu, alors ajoutons de la douceur, pour arrondir les angles, et nous devrions être prêts pour le « O ». Le compas gnomon nous incite à voir que l’exploration ne pourra se faire uniquement avec la raison. Il y aura besoin de rectifier, de la géométrie, de calculs, de rassembler des éléments. Les angles vont nous aider. Les 4 angles de 90 degrés du carré forment les 360 degrés du cercle. Il nous faudra user du cercle pour aller vers le « O » ou le bas c’est selon. Car le carré y est inclus. Il nous faudra utiliser notre côté sensible, notre coté moins obtus, pour pour capter l’au delà du carré. Et peut être aussi, l’au-delà du cercle. 

LES AMUSEMENTS INCOMPLETS de l’IMAGINATIO VERA.

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2 réflexions sur “Les amusements incomplets de l’imaginatio vera

  • Merci Arnaud pour ce passionnant premier article qui je l’espère en appellera plein d’autres 😉 BBB

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